La communication est primordiale pour établir un projet thérapeutique sur le long terme mais surtout pour vaincre l’isolement vers lequel pousse le handicap. En intégrant le patient, ses proches et les soignants dans des projets à court, moyen et/ou long terme, on tend vers une (re)prise de contrôle de son avenir de la part du patient.

L’autonomie est mise à rude épreuve en situation de handicap. Mais il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives pour parvenir au même résultat. Si « Toutes les routes mènent à Rome », rien ne nous oblige à prendre la voie la plus directe. L’ostéopathe s’intègre dans cette démarche visant à permettre au patient de garder le contrôle sur son environnement.

Les objectifs de la personne sont toujours primordiaux : que ce soit pour lever une douleur de dos, reprendre une activité ou faciliter une rééducation, l’ostéopathe s’adapte avant tout aux attentes du patient, dans la limite de ses possibilités.

L’adaptation de l’environnement passe par la connaissance de celui-ci. L’ostéopathe, grâce à cette approche globale, intègre cet environnement dans son traitement, en ciblant les zones mises à mal par l’environnement et pouvant altérer l’autonomie ou la réalisation des projets du patient.

L’approche globale adoptée par l’ostéopathe (et d’autres thérapeutes) permet de jongler entre ces différents éléments, sans se focaliser exclusivement sur l’un ou l’autre. Il existe, parallèlement à cette approche, des thérapeutes plus spécialisés avec lesquels un travail pluridisciplinaire améliore la qualité des soins de chaque intervenant.